Grenoble, bien connue pour ses montagnes majestueuses et son ambiance estudiantine animée a également une histoire gastronomique riche. La capitale des Alpes a toujours su entretenir un lien fort avec l’agriculture locale. Si vous ouvrez l’œil, vous aurez peut-être la chance d’apercevoir les troupeaux paître paisiblement sur les montagnes encerclant la ville. Cette proximité avec la source de la viande garantit des produits frais et de qualité supérieure. La tradition culinaire dauphinoise, fortement influencée par la gastronomie savoyarde, met en avant des plats copieux et réconfortants et sait valoriser la viande à travers diverses recettes. Le murçon, saucisson à cuire typique du Dauphiné en est le parfait exemple. La célèbre « Fête de la Viande » de Lumbin en périphérie de Grenoble reflète également la ferveur des grenoblois pour la tradition carnivore et ravit chaque année tous les amateurs de bonne chair.
En plus de cette tradition « viandarde » dauphinoise, la ville de Grenoble regorge d’adresses pour nous faire voyager à travers les meilleures recettes de viande du globe, alors préparez vos bidons, en avant la bidoche, embarquez pour une aventure… saignante ! En ce mois d’Halloween, n’ayons pas peur du sang, mais redécouvrons-le, au contraire, dans nos assiettes.
Notre grand voyage commence en France, au restaurant « Le Bœuf au comptoir » situé au 17 avenue Félix Viallet qui incarne de manière simple et généreuse la gastronomie carnivore française. Sa carte regorge de plats iconiques qui subliment de bons produits, pour le plus grand bonheur de nos papilles. Saucisson, planche de charcuterie, gâteau de foies de volaille, poêlée de pied de cochon, os à moelle, tartare de bœuf, andouillette, onglet, rumsteack, entrecôte, côte, cuisse de grenouilles… tout y est ! Si cette liste vous a ouvert l’appétit, venez vite au « Bœuf au comptoir » déguster des viandes d’éleveurs, accompagnées de bonnes bouteilles, et croquez à pleine dent une bonne tranche de France.
Attachez vos ceintures, nous partons pour l’Asie ! La viande occupe également une place centrale dans le patrimoine culinaire asiatique, alliant saveurs exquises et techniques ancestrales. En Asie, chaque région a développé ses propres méthodes de cuisson de la viande, du teppanyaki japonais au satay indonésien. Cependant, le barbecue coréen se distingue par son héritage unique. Originaire de la période des Trois Royaumes, le bulgogi, viande marinée et grillée, était réservé à la royauté. L’origine du barbecue coréen remonte à l’ère Goguryeo, où les guerriers cuisaient la viande sur leurs boucliers chauffés au feu de bois. Au fil du temps, cette tradition s’est répandue dans la culture populaire, évoluant pour devenir le barbecue coréen moderne. Il incarne aujourd’hui l’art de rassembler les gens autour du feu pour célébrer la gastronomie coréenne. Téléportons nous au cœur de la province coréenne, chez Masitda, au 33 avenue Alsace-Lorraine pour découvrir cette délicieuse tradition. La préparation du barbecue coréen implique des coupes fines de viande, comme le bulgogi (bœuf mariné) et le galbi (côtes courtes). Ces morceaux sont grillés à la perfection sur des grils de table, créant une expérience interactive et conviviale. Les convives se servent directement du gril, enveloppant la viande dans des feuilles de laitue avec de l’ail, du piment et une sauce spéciale.
Terminons notre tour du monde au Moyen-Orient, au 45 cours Berriat, au Barbecue Damas, où les effluves d’épices et de viande grillée vous transporteront instantanément. Le savoir-faire libanais est ici mis à l’honneur par le travail de viandes de qualité à travers différentes techniques et différentes recettes traditionnelles orientales. Taouk, kebbe, samboussek, brochettes, chawarma… ces spécialités aux reflets de soleil ne pourront que convaincre vos âmes de voyageurs viandards.
Ladies and gentlemen, merci d’avoir choisi le Dahu Airlines pour ce voyage culinaire autour de la viande, notre voyage s’arrête à Grenoble mais rassurez-vous, il ne fait que commencer. En vous promenant dans la capitale des Alpes, vous trouverez sans peine de quoi prolonger l’aventure en découvrant de nouvelles recettes et de nouvelles traditions. Alors si vous êtes plutôt bleu, saignant, à point ou trop cuit peu importe, il y’a de quoi trouver son bonheur boucher !
Gabriel PIQUET-GAUTHIER